Hépatites virales

Virus d’hépatite B

Hépatite virale de type B est une infection virale attaquant le foie, l’organe responsable pour la désintoxication de notre corps. Une fois le foie très malade, le corps humain devient un dépotoir de déchets toxiques pouvant causer la mort.

L’infection peut se transmettre par la drogue injectable ou intra-nasale, la voie sexuelle ou tout simplement en partageant le même domicile avec une personne vivant avec cette infection.

Le virus d’hépatite B est grandement répandu dans de multiples pays asiatiques, africains et de l’Amérique centrale et du Sud. Il peut causer des soucis aux personnes jeunes et en santé. Environ 80% des gens qui contractent cette infection vont se libérer de ce virus tous seuls. Cependant, 10 à 20% des gens vont devenir des porteurs chroniques. Être porteur chronique du virus d’hépatite B augmente le risque du cancer du foie, de la cirrhose hépatique (foie très rigide) suivi d’insuffisance hépatique (défaillance du foie) pouvant mener au décès.

Il existe une vaccination hautement efficace pour prévenir cette infection. La majorité des gens au Québec sont vaccinés contre le virus d’hépatite B. Le vaccin offre une protection hautement efficace. Demandez un de nos spécialistes si vous êtes protégés contre le virus d’hépatite B.

Les gens vivant déjà avec le virus d’hépatite B doivent avoir un suivi médical approprié et si nécessaire doivent débuter le traitement. Présentement, le traitement est un traitement suppressif (contrôlant le virus) mais rarement curatif. II y existe une possibilité d’un traitement de chimiothérapie curative avec efficacité d’environ 50% et de multiples effets secondaires indésirables dont certains très graves. Ce traitement n’est pas recommandé au Canada à moins d’exceptions très rares.

Présentement, il y a de multiples études en cours qui démontrent des résultats prometteurs pour la guérison du virus d’hépatite B. D’ici quelques années, ces traitements devraient être disponibles sur le marché canadien.

Virus d’hépatite C

Hépatite virale de type C est une infection virale attaquant le foie, l’organe responsable pour la désintoxication de notre corps. Une fois le foie très malade, le corps humain devient un dépotoir de déchets toxiques pouvant causer la mort.

Le virus d’hépatite C se transmet uniquement par le sang. Il se transmet surtout par la drogue injectable et intra-nasale. La transmission sexuelle, quoique rare, pourrait se produire dans certaines circonstances comme ChemSexe, sexe sous influence de drogue illicite, accompagné de pratiques sexuelles extrêmes telles que fisting, pénétration double, pénétration avec des jouets « hors format » ou par une relation anale ou vaginale violente. Une relation vaginale ou anale standard est rarement considérée à risque de l'infection avec le virus d'hépatite C. Il y a eu des cas reportés de transmission du virus d’hépatite C avec des Poppers (la bouteille contaminée qui touche les narines hypervascularisées).

La transmission du virus d’hépatite C ne se fait que par le sang contaminé, jamais par les liquides physiologiques ou le sperme en absence de sang contaminé.

De nos jours, le traitement du virus d’hépatite C est devenu un des plus simples de toutes les infections chroniques. Pour décider au choix de la molécule pour traiter une infection au virus d'hépatite C, nous n'avons plus besoin de connaître le génotype, sous-type du virus dont nous reconnaissons 6 désignés pas des chiffres de 1 à 6 et souvent accompagnés d’une lettre minuscule « a » ou « b ». Cependant, nous avons besoin de connaître la condition du foie et les antécédents d’échec du traitement ou de son absence. En générale, le traitement dure de 8 à 12 semaines, rarement 24 semaines et offre une guérison quasiment absolue. Il n’a pas ou presque pas d’effets secondaires indésirables. Il est très facile à prendre, souvent juste une fois par jour. Le seul désavantage est le coût extrêmement élevé de ce traitement.

Depuis mars 2018, le traitement est remboursé par tous les plans d’assurances privées et par le régime public d’assurance maladie du Québec (RAMQ) et ceci pour toutes les personnes vivant avec le virus d’hépatite C indépendamment de la condition hépatique ou des comorbidités comme le VIH ou le virus d’hépatite B. Une fois le traitement pour le virus d’hépatite C est accordé, il est très important de le prendre régulièrement et de le finir jusqu'au dernier comprimé. L’équipe des soins infirmiers spécialisée en hépatite C ainsi que l’équipe de la pharmacie ayant de l’expertise et de l’expérience dans le traitement de ce virus conjointement avec votre médecin vous accompagneront à travers de ce traitement.

La clef est de se faire dépister, de connaître la condition hépatique et de choisir le traitement approprié avec votre médecin d'expérience spécialisé dans le traitement du virus d’hépatite C.

Nous prenons en charge toute personne vivant avec le virus d'hépatite C jusqu'à leur guérison. Nous ne pouvons pas offrir de suivi après la cure pour les personnes ne nécessitant pas de suivi à long terme dû au manque de PREM (Programme régionaux d'effectifs médicaux). En bref, un PREM est un numéro permettant au médecin de facturer à la RAMQ dans un secteur précis. Puisque nous sommes localisés au Centre Sud, nous sommes désavantagés. Depuis 4 ans, nous désirons obtenir des PREM ou des exemptions de PREM, sans succès.

Notre équipe ayant des années d’expérience dans la prise en charge et le traitement des hépatites virales, vous offre une expertise de haute qualité avec une approche multidisciplinaire. Nous offrons le soutien d’une équipe de soins infirmiers, d’un sexologue et d’une psychologue tous spécialisés dans le domaine d’hépatites virales. La pharmacie avoisinante offre également du soutien pharmacologique spécialisé dans le traitement des hépatites virales.

La clef est de se faire dépister, de connaître la condition hépatique et de choisir le traitement approprié avec votre médecin d'expérience spécialisé dans le traitement du virus d’hépatite C.

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